
MADOU
Madou est
très certainement LA grande dame de cette famille ARCA, en effet, elle est à la
fois
4ème mère de Morgane de Piboul, la mère de Al Sakbé et mère de
Saint-Laurent le grand-père
paternel du même Al Sakbé. Madou est aussi 3ème
mère de Mona Lisa mère de Magic de Piboul qui
a pour arrière grand-père
paternel Saint-Laurent, la boucle est ainsi bouclée !
Alezane,
née en 1939 chez Monsieur P.Haurigot
Norniz
et Amica par Dénouste
PRODUCTION :
Sexe Nom Père Naisseur
1946 f
, al Madone Bagdad Mr P.Haurigot.
1948 m , al St Laurent Baroud II Mr P.Haurigot
Madone, la
1ère fille de Madou sera vendue à Monsieur P.Lagarrue. Le produit suivant est un
mâle qui portera le nom de la commune qui l’a vu naître, Saint-Laurent.
Un poulain hors du
commun, par sa naissance nous y reviendrons, son modèle, son
énergie, sa carrière de course,
qui deviendra un étalon exceptionnel, non pas
par la quantité de sa production qui, on le verra
sera très réduite mais par la
formidable réussite de ses produits tant étalons que poulinières.
Mais qui
était-il ?
Madou's first filly, was sold to Mr P
Lagarrue. The next product was a colt who took the name
of the town in which he
was born, Saint-Laurent. An extraordinary colt by his birth which we
will
look at below, as well as by his model, energy and racing career, he who
would go on to be an
exceptional stallion, not in terms of breeding quantity
which, we shall see, would be limited, but
by the incredible success of his
products, both stallions and brood mares alike. So who was
Saint-Laurent ?

Son père Baroud II (Dénouste) est un
alezan de 1,56 m né en 1927 chez Monsieur
Puyoulet, de Belle du Sarrot par Djebel
et Baraka de famille Balkis par Latif. Ni Belle du Sarrot ni
Baraka ne seront
testées sur la piste mais Beida (Mère de Baraka) elle, gagnera par 2 fois et
sera
3 fois placée. Elle aura une très bonne production, Beyrouth, Ben-Gabrit,
Biela seront gagants,
celle-ci deviendra la mère de Beldebel HN (2V,2P) La
lignée maternelle de Baroud II est donc très
convenable et les étalons
excellents.
His sire Baroud II (by Dénouste) was
a chestnut standing 1.56 m and born in 1927 at the
home of Mr. Puyoulet, of
Belle du Sarrot by Djebel and Baraka (Balkis Bloodline) by Latif. Neither
Belle
du Sarrot nor Baraka would be tested on the track but Beida (dam of Baraka)
would win twice
and place 3 times. She would have an excellent production, of
which Beyrouth, Ben-Gabrit and Biela
would be winners. Biela would later
produce Beldebel HN (2W, 2P). Baroud II's maternal bloodline
was thus highly
suitable and the stallions were excellent.

En 1941 la note du registre matricule du Haras National de Pau décrit
Baroud II comme ’’Un peu
brassicourt, expressif de la tête...’’ ’’Il a du chef,
un joli tissu et une bonne expression de sang. Dans
l’ensemble, il est un peu
efféminé ’’ 1942’’ Très apprécié cette année à Pontacq ’’ 1936.
In 1941 the pay
National Stud Farm register Book described Baroud II as ’’Slightly knee-sprung,
with an expressive head...’’ ’’He has authority, nice tissue and a good blood
expression. All in all, he
is somewhat effeminate’’ 1942. ’’Highly appreciated
this year at Pontacq ’’ 1936.
En fait, il n’y
a pas de précisions sur sa production et si sa côte était effectivement bonne,
hormis
St Laurent il n’aura pas engendré d’autres performers. La demande chuta
brutalement dans
l’immédiat après-guerre et en se reportant à la rubrique
Service de la Monte du Registre Matricule pour
l’année 1947, on peut lire une
jument saillie ! et production obtenue
: 1 mâle : Saint-Laurent donc.
In fact, there are no details of his breeding;
if he standing was indeed good, with the exception of
St Laurent, he did not
produce any other performers. Demand dropped suddenly in the immediate
post-war
period and, from what is written in the Stud Service section of the 1947
Register Book,
one mare was covered !
Production thus obtained 1 male, i.e., Saint-Laurent.

A la fin de
l’hiver 1948, Mr J.Pinsolle achète St-Laurent. Déja d’un modèle hors
norme (voir photo),
dont on ne peut pas dire qu’il ait hérité du coté efféminé
de son père. D’un caractère doux, doublé
d’une énergie sans limite, il est mis
au travail dès un an, Mr Pinsolle le longe trois fois par
semaine jusqu’à dix
huit mois, âge auquel il est débourré. Simplement marché quelques minutes
jusqu’à deux ans. Il commence alors les trottings jusqu’à l’entrée de l’hiver,
pour débuter le véritable
entrainement.
At the end of the winter of 1948, Mr
J. Pinsolle bought St-Laurent. Already with an extraordinary
model (see
photo), and one for which it cannot be said that he inherited from his sire's
effeminate
site. Mild of character, but with limitless energy, he was put to work
at the age of one, longed three
times a week up to the age of 18 months, then
schooled. He was simply walked for a few minutes
daily up to the age of two. He
then started trotting up until the winter, from which time he started real
training.

Saint
Laurent domine sa génération, mais victime des courses dites de séries, son
jockey devait
le retenir pour ne pas trop gagner sous peine d’être pénalisé. Au
3ème Omnium de Toulouse, la
grande course d’alors, il peut exprimer toute sa
classe et laisse son suivant de 4 ans, Brûleuse
(Kairouan III) à 3 longueurs et
l’excellent Mouneya de l’Ecurie Watrigant à 6 longueurs. Confronté
à l’anglo,
il ne put faire mieux que 4ème dans le prix du Désert à Biarritz, remporté ce
jour là par un
sien cousin, Anico fils d’Alerte (Page 47).
Présenté aux Achats de Tarbes, il
sera payé 450 000 Fr et affecté, dans les années les plus
sombres pour
l’élevage Arabe au dépôt de Pompadour sous le N° 1508, cet alezan de 1,56 m
sera noté ainsi ’’Ce jeune étalon est d’une bonne formule, important, profond,
suffisament charpenté
avec l’aspect de la race, malgré une tête un peu forte et
un chanfrein busqué, ses allures sont bonnes’’
1952. Laissant seulement 16
produits, il passera en Corse et terminera sa carrière à Tarbes à la
veille du
renouveau de l’Arabe en France.
Saint Laurent dominated his generation, but was a victim of
so-called series racing, and had to be
restrained so as not win too much, or
else be penalized. At the 3rd Omnium de Toulouse, the big race,
he showed his
true colours and outran his closest rival, 4-year old Brûleuse (Kairouan III)
by 3
lengths, and the excellent Mouneya of the Watrigant Stables by 6 lengths.
When confronted with the
Anglo-Arabe, he would do no better than 4th in the
Prix du Désert at Biarritz, won on that particular
day by his cousin, Anico,
son of Alerte (Page 47).
Presented at the Tarbes Sales, he was bought
for 450,000 Francs and transferred, in Arab
breeding'sdarkest years, to the
dépôt de Pompadour under the number 1508. Standing 1.56 m, he
would be noted
thus : "This young stallion represents a good formula, sizeable, profound,
sufficiently
well built with a racing allure, despite a slightly heavy head and
a hooked nose, he has a good gait’’
1952. Leaving only 16 products behind him,
he was moved to Corsica and finished his career in Tarbes
on the eve of
France's Arab revival.
laissera sept fils étalons, He
left seven stallions : Alcoran (Altise), Autour (Ablette), Takouba
(Djouroussa), Djouran (Djouroussa x Ourour ), Izmir (Quitaine x Méké ),
Manganate (Mandragore
x Dragon ), Kesberoy (Keiba x Dragon), neuf filles, nine
fillies : Mimouna (Zarifa x Matuvu), Abdullah
(Ablette x Sumeyr), Djoussa
(Djouroussa x Ourour), Khana (Caida x Rabat), Nefta (Quitaine x Méké),
Java
(Nevada II x Djanor), Managhi (Mandragore x Dragon), Quesada (Nevada II x
Djanor),
Djouranta (Djoura x Ourour) toutes mères de gagnants, dams of winners.
En
Anglo-Arabe il sera le père de :
Furaxine 67,19 % 1958, 1200 Fr en
CSO, Cheika 78,32 % 1964 mère de : Cheikal 1970 par
Alfijo, 4100 Fr en plat,
Bioka II 1971 par Bad Boy, 18500 Fr en plat. Mireille 74,72 % 1962 mère de
Baltazar 1967 par Ourour, 3029 Fr en CSO. Barynia 71,73 % 1962, 419 Fr en CSO.
Cybèle 73,16 %
1962, mère de Astix 1967 par Trade Mark, 1385 Fr en CSO.
L’Auréole 65,77 % 1957, 4095 Fr en
plat. Perelade 50 % 1953, 5970 Fr en Plat,
Perlette II 50 % 1955, 8600 Fr en plat.
Sa production
fut donc très limitée numériquement, mais des plus méritoire. Saint-Laurent, ce
concentré de qualité qui fait les étalons exceptionnels, qualité que les fils
et filles transmettent
sans jamais se diluer, Manganate, Kesberoy....
His production was thus very limited in terms
of numbers, but exceedingly praiseworthy.
Saint-Laurent, had the compact
quality that would produce fine stallions and that his colts
and fillies would
pass on without it ever being reduced, Manganate Kesberoy...

Performances
:
Modèles et Allures :
1er : Concours Régional Etalons à Pau.
2ème
: Concours d’Achats Etalons à Tarbes.
Course :
1er : Prix Emir à Tarbes, 1800 m.
1er : Prix du Gouvernement à Toulouse,
2200 m.
1er : Troisième Omnium à Toulouse, 2000
m.
1er : Prix du Gouvernement à Vic en
Bogorre, 2200 m.
2ème
: Prix du Dénouste à Villeneuve de Marsan, 2200 m.
2ème
: Prix du Gouvernement à Mont de Marsan, 1800 m.
3ème
: Prix de l’Elevage à Tarbes, 2200 m.
4ème
: Prix du Désert à Biarritz (A/A et AP), 2200 m.

1949 f , al Aicha Aoutan
Mr P.Haurigot.
Baroud II
étant réformé, Mr Haurigot se tournera vers Aoutan. A l’opposé de son
prédecesseur,
celui-ci est d’une formule fort différente, plus proche de
l’Oriental au modèle plus réduit. Naitra
ainsi en 1949, une pouliche minuscule,
vive et réactive, sa physionomie inspirera même un nom
plus exotique : Aicha.
Elle sera cédée comme St-Laurent, à Mr J.Pinsolle. Suivra l’année
suivantesa
propre soeur Marina II.
With Baroud II retired, Mr. Haurigot
turned to Aoutan. Unlike his predecessor, Aoutan
represented a completely different formula, closer to an Oriental
and with a more reduced model.
Thus in 1949, a tiny filly was born, lively and
responsive and whose countenance would even
inspire a more exotic name : Aicha.
Like St-Laurent, she was sold to Mr J. Pinsolle. The next year
her sister Marina
II was born.
Monsieur
Haurigot s’en était séparé sans regrets, car toutes deux étaient, nous l’avons
dit d’un
modèle fort différent et hier comme aujourd’hui, les gabarits
importants bénéficiaient d’un a priori
plus favorable. Aicha était même
tout le contraire, mais du haut de son mètre quarante huit !
elle déployait une
énergie exceptionnelle, ’’Une véritable bombe’’ se remémore Mr Pinsolle sur un
ton plein de respect et d’émotion.Pourtant sa
génération était des plus correctes avec un
Fezzan (Famille Zulma)
particulièrement véloce. Comme St-Laurent, elle remporte le 3ème Omnium
de
Toulouse, la course de l’année. Par trois fois, elle affrontera, toujours avec
succès, Magnésie
la grand-mère de Manganate. Aicha n’aura pas de production
Arabe, quel dommage !

Mr. Haurigot parted with her with no
regrets since, as we have already said, each had a highly
different model and
back then, like today, larger builds were usually more favoured. Aicha
was
quite the opposite, and with her one meter forty-eight stature ! she
unleashed exceptional
energy. ’’A real bomb’’ recalls Mr. Pinsolle in a tone of
voice full of respect and emotion.
And yet her
generation was one of the most commendable with Fezzan (Zulma family)
being
particularly fast. Like St-Laurent, she won the 3rd Omnium de Toulouse, the
race of the
year. On three occasions, she would confront, successfully,
Magnésie, Manganate's granddam.
Aicha would regretfully have no Arab
production, such a shame !
Performances
:
1er : Prix du Gouvernement à Mont de Marsan, 1800 m.
1er : Troisième Omnium à Toulouse, 2000
m.
1er : Prix du Gouvernement à Toulouse,
2000 m.
2ème
: Prix Dénouste à Tarbes, 2000 m.
2ème : Prix des Sables à Dax, 1600 m
3ème
: Prix de Labarthe à Vic en Bigorre, 2200 m.
4ème
: Prix Dénouste à Villeneuve de Marsan, 2200 m.

Aicha
Sa soeur Marina
II, d’un gabarit un peu supérieur (1,52m) avait une grosse pointe de vitesse,
mais un caractère très susceptible et de surcroit une émotivité exacerbée à
l’extrême la
rendaient particulièrement délicate à gérer, ce qui explique en
partie des résultats très irréguliers.
Dotée de moyens certains, son mental
donnera bien des soucis à son entraineur. Elle montra tout
de même qu’elle
était capable de battre son cousin Djanor, mais surtout la grande Can’t Wait
(Mont de Marsan, 1er Prix du Gouvernement). Entrée au Haras, elle engendrera
deux filles A/A
et deux fils A/A : Ynex par Nithard qui gagnera 3648 Fr en CSO,
2762 Fr en CCE et 200 FR en
Dressage, Capri III par Fontenoy qui gagnera 955 Fr
en CSO et 520 Fr en CCE.

Her sister Marina II, slightly bigger
(1.52 m) had a great brush, but a very sensitive character
and, what is more,
an emotionalism aggravated to the extreme, making her particularly difficult to
manage, which partly explains some highly irregular results. Doted with certain
powers, her
mental side gave her trainer cause for concern. She would
nevertheless be able to beat her
cousin Djanor, and especially the great Can’t
Wait (Mont de Marsan, 1st Prix du Gouvernement).
Once she entered the stud
farm, she produced two fillies and two colts A/A : Ynex by Nithard who
won 3648
Francs in Jumping, 2762 Francs in TDE and 200 Francs in Dressage, Capri III by
Fonthenoy
who won 955 FR in Jumping and 520 FR in the TDE.
1950 f , al Marina II Aoutan Mr
P.Haurigot.
Performances
:
1er : Prix du Gouvernement à Mont de Marsan, 1800 m.
1er : 3ème Prix du Gouvernement à Mont de Marsan, 2000
m.
2ème
: Prix Dénouste à Tarbes, 2000 m.
2ème
: Prix du Gouvernement à Toulouse, 2000 m.
2ème
: Prix des Sables à Dax, 1600 m.
2ème
: Prix de Labarthe à Vic En Bigorre, 2200 m
3ème
: Prix du Gouvernement à Villeneuve de Marsan, 2200 m
4ème
: 3ème Omnium à Toulouse, 2000 m.

1951 f
, al Ste Ursule Sultan Mr
P.Haurigot.
Performances :
4ème
: Prix du Gouvernement à Mont de Marsan
Sainte-Ursule
alla elle aussi rejoindre la même écurie. D’un papier plus classique, son père
Sultan pourtant très bien né (Famille Warda) se révèlera un étalon plutôt
moyen. Sainte-Ursule
ne rentrera qu’une seule fois dans l’argent au
cours de ses six sorties. Elle produira Petrus A/A
50% par Rapia, gagnant de
2140 Fr en plat, 642 Fr en CSO et 1420 Fr en CCE.
Sainte-Ursule also joined the same stable. Of a more classic
pedigree, his sire Sultan,
although very well born (Warda family) would turn
out to be an average stallion. Sainte-Ursule
only brought the money in
once out of six outings. She produced Petrus. A/A 50% who won
2140 Fr in
racing, 642 in Jumping, 1420 Fr in the TDE.

Sainte-Ursule (à droite)

1954 m , al Gosse du
Béarn Djerba-Oua Mr P.Haurigot.
Gosse du Bearn
est le premier produit de Madou issu d’un père performer. En effet Djerba-Oua
a
disputé huit courses avec quatre victoires, notamment l’Omnium de Toulouse et
quatre fois
placé. Sa carrière d’étalon fut tout aussi satisfaisante. En
station à Gélos, de 1950 à 1973,
il était particulièrement apprécié ‘’Cet
excellent étalon Arabe père de performers doit être gardé
jusqu’à la fin...’’
1970. Il est issu par son père et sa mère de la famille Warda, ses grand-mères
Dragonne et Dragée VI étant propres soeurs, mariées respectivement à Norniz et
Kriss II.
Sur le plan
du papier Gosse du Bearn n’a donc rien à envier à son illustre devancier
St-Laurent.
A l’entrainement il se révelera particulièrement brillant ’’Sur 800
m, aucun Pur Sang n’est
jamais passé devant’’ se rappelle avec enthousiasme
Monsieur Haurigot. C’est donc avec les
meilleures chances qu’il débutera sa
carrière de galopeur dans le Prix Emir à Tarbes qu’il remporta
devant son ¾
frère Méton, une victoire en famille donc. Même scénario la semaine suivante à
Toulouse mais détaché de cinq longueurs. Un mois après, dans le Troisième
Omnium de
Toulouse, deux filles de Kairouan III se joignent à eux mais rien n’y
fera, la classe de
Gosse du Béarn est incontestable. Il remportera toutes les
courses réservées aux Arabes
excepté à Villeneuve de Marsan où il cédera la
victoire à Méton d’une tête. Confronté à
l’Anglo, il décrochera une méritoire
2ème place à une longueur de Klorelle II issue elle aussi
de Djerba-Oua, dans
le Prix du Désert à Biarritz.
Présenté aux
Achats de Tarbes, Gosse du Béarn sera acheté 550 000 Fr, à rapprocher des
721
500 Fr de gains et affecté à Pau où il prendra la succession de son père.

Gosse du Bearn was the first of Madou's products born of a
performer sire. Indeed, Djerba-Oua
ran in eight races, with four into
victories, in particular the Omnium de Toulouse, as well as placing
4 times.
His career as a stallion was just as satisfactory. Stationed at Gélos from 1950
to
1973, he was much appreciated. ‘’We must keep this excellent Arab stallion,
sire of performers,
right til the end...’’ 1970. By his parents, he was issued
from the Warda family, his granddams
Dragonne and Dragée VI both full sisters,
paired respectively to Norniz and Kriss II.
In terms of pedigree, Gosse du Bearn thus had
no cause to be jealous of his illustrious
precursor St-Laurent. He revealed
himself to be especially outstanding in training. ’’Over 800 m,
no thoroughbred
ever overtook him’’ recalls Mr. Haurigot enthusiastically. He therefore started
his galloper career with the best chances in the Prix Emir at Tarbes, which he
won ahead of his
¾ brother Méton, making it a victory for the family. It was
the same scenario one week later at
Toulouse, but this time with a five-length
lead. One month later, in the 3rd Omnium de Toulouse,
two of Kairouan III's
daughters were in the running, but nothing could stop the undisputed class
of
Gosse du Béarn. He won all Arab-reserved races with the exception of Villeneuve
de Marsan
where he was beaten by Méton by a head. Confronted with the Anglo in
the Prix du Désert at
Biarritz, he won himself a commendable 2nd place one
length behind Klorelle II, also issued from
Djerba-Oua.
Presented at the Tarbes Sales, Gosse du Béarn
was purchased for 550,000 Francs, next to
721,500 Francs worth of winnings, and
stationed at Pau where he took over from his sire.

A son arrivée,
il est notée comme suit ‘’Un peu réduit
avec la croupe rabattue, les coudes
aux corps, le haut de l’épaule un peu
devant, la ganache lourde...’’ 1958 ‘’ Il produit bien ...’’ 1963 ‘’
Très bon
Arabe, qui n’a pas non plus le nombre de juments qu’il mérite. Comme son père
Djerba Oua, donne de la qualité en course’’ 1969.
On arrival, he was noted thus : ‘’Slightly
reduced with a drooping croup, elbows close to the
body, the top of the
shoulder slightly in front, a heavy lower jaw...’’ 1958: ‘’He produces
well..
’’ 1963: ‘’Fine Arab who does not have the number of mares he deserves.
Like his sire
Djerba Oua, gives quality for racing’’ 1969.
Production
:
Cru d’Or, Volcan II, Abiron, Dorémy,
Gosse d’Avril, Mardimontois, Banco, Rheda,
Vostok II, Roseleine, Amourette II,
Belle du Jour II,
Bambine, Razzia III, en Courses,
Monzamy, Réveil, Retiro, Wani, Venuzia, en CSO
et CCE.
Performances
:
1er : Concours-Epreuve Etalons de Tarbes ( Mars).
2ème
: Concours-Epreuve Etalons de Tarbes (Octobre).
1er : Prix Emir à Tarbes, 1800 m.
1er : Prix des Haras Nationaux à
Toulouse, 2000 m.
1er : Troisième Omnium à Toulouse, 2000
m.
1er : Prix de Labarthe à Vic en Bigorre,
2200 m.
2ème
: Prix Dénouste à Villeneuve de Marsan, 2200 m
2ème
: Prix du Désert à Biarritz (A/A et AP), 2200 m.
4ème
: Prix de l’Elevage à Tarbes (A/A et AP), 2200 m.

1957 f , al Timanou Djerba-Oua Mr P.Haurigot.
Timanou
sera le dernier produit de Madou, propre soeur de Gosse du Béarn elle était la
préferée
de la famille Haurigot. D’un beau modèle doublée d’un caractère
attachant, elle ne donnera
que des satisfactions. Sur la piste, elle gagne sa
course de rentrée à Mont de Marsan devant
Norca, fille de la grande Can’t Wait
et Keisouy propre frère de Keiba, la mère de Kesberoy.
Elle s’impose à nouveau
à Tarbes un mois après devançant Roumia (Ourour) de 2 longueurs.
A la mi Mai,
elle ne démeritera pas en prenant la 2ème place dans le prix Fernand Barrère à
Gabarret réservé aux AQPS. Dans le Prix Dénouste à Villeneuve de Marsan, Norca
prend le meilleur
sur Timanou d’une demi longueur. Tentant à nouveau sa chance face
aux AQPS dans le prix
Cendrillon à Mansle, elle décroche une honorable 3ème
place. Pour sa dernière course, elle
termine sur une contre performance totale
dans le Prix Spécial pour pouliches à Tarbes, remporté
par Norca (Djanor)
suivie de l’Auréole (A/A) (St-Laurent). Deux pouliches issues d’étalons de la
famille ARCA, l’honneur est sauf !
Vendue sur place pour une somme
dérisoire, à Mr Cazautets, elle sera orientée vers le
concours hippique. En
digne fille de Djerba Oua elle gagnera jusqu’en classe A sous la selle de
Mme
Goutchat. Elle mourut en 1970 sans laisser de descendance Arabe, dommage, mille
fois
dommage ! En Anglo elle aura le bon Catalan A/A 50% (Précatalan) gagnant
5200 Fr en plat et obstacle.

Timanou was Madou's last product. Gosse du Béarn's
sister, she was the Haurigot family's
favourite. With her fine model and
endearing character, she gave nothing but satisfaction. On the
track, she won
her race at Mont de Marsan ahead of Norca, daughter of the great Can’t Wait and
Keisouy, brother to Keiba, dam of Kesberoy. She won again at Tarbes one month
later, beating
Roumia (Ourour) by two lengths. In mid-May, she put up a
creditable performance, taking 2nd
place in the Fernand Barrère prize at
Gabarret, reserved for "AQPS" in the Dénouste Prize at
Villeneuve de
Marsan, Norca got the better of Timanou by a half-length. Trying her luck faced
with "AQPS" in the Cendrillon
prize at Mansle, she achieved a respectable 3rd place. Her last
race was a complete
upset in the Prix Spécial for fillies at Tarbes, won by Norca (Djanor)
followed
by (A/A) (St-Laurent). Both fillies issued from stallions in the ARCA family,
so the honour
was saved !
Sold
on the spot for a derisory sum to Mr.Cazautets, she was turned towards show
jumping As a worthy daughter of Djerba Oua, she won up to category A ridden by
Mrs. Goutchat.
She died in 1970 without leaving any Arab descendants. What a
great pity ! In Anglo she will give
birth to the fine Catalan A/A 50%
(Précatalan) winning 5200 Francs in flat races and show jumping.
Timanou
|
Gosse du Béarn à 6 mois
|
La Famille se
scinde ici en deux branches. La première par Madone (Bagdad) et la seconde par
Sainte-Ursule (Sultan)
Bagdad :
Alezan 1,58 m (Norniz et Bagdalyne par Danbik et Burkenia par
Burkéguy) de
Famille Zulma.
Sultan :
Alezan 1,55 m (Dénouste et Sapine par Djebel et Samara par Latif) de Famille
Warda.
Ce sont des
étalons très différents par leur papier. On peut donc penser que leur empreinte
l’a été également, les deux branches de la lignée Arca présentant de Facto des
qualités
sensiblement différentes. Bagdad avait disputé onze courses, remporté
le Prix de la Fauvette à
Bordeaux et fut placé à six reprises dans une
génération dominée numériquement et
qualitativement par les pouliches.